Le jour où l’artiste Peter Halley enterra le white cube à coups de peinture noire et de science-fiction – Numéro.com

Le jour où l'artiste Peter Halley enterra le white cube à coups de peinture noire et de science-fiction. Illustration : Soufiane Ababri.

Avec tous ses murs et plafonds peints en noir, l’exposition enterrait symboliquement le white cube – concept définissant l’exposition d’art comme un espace blanc, neutre et carré. Le show n’était pas consacré à Peter Halley (sa première exposition personnelle à New York n’eut lieu que trois ans plus tard) mais rassemblait, sous son commissariat, les œuvres d’autres artistes, tous aussi peu connus que lui. “Aucun des artistes de Science Fiction, y compris Bleckner, Koons et Prince, ne bénéficiait à ce moment-là de la moindre reconnaissance ou n’était représenté par une galerie, rappelle Peter Halley. J’ai accroché une œuvre dépouillée de Bleckner, l’un des Entertainers de Richard Prince, une œuvre de Smithson, un aspirateur sous vitrine éclairé au néon de Jeff Koons et un caisson rouge de Donald Judd. Je voulais que se rencontrent l’ambiance d’un cinéma ou d’un club et celle d’une sorte de science-fiction underground. J’ai toujours été intéressé par l’idée de donner un côté théâtral aux expositions.”

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